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Un été inoubliable
Nouvelle écrite pour un travail de français (vive ma prof' --'), quand j'étais en 1èreS.
Consigne: Vous devez écrire une nouvelle d'au minimum 10 pages (format nouvelle) qui comportera une scène de rencontre et une de séparation.
J'ai eu 15/20 à ma nouvelle donc j'ai décidé de la poster ici...
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Résumé: Cela allait faire plusieurs mois depuis que Haru avait quitté sa ville pour aller étudier à Tokyo, la capitale. Sa famille l'attendait avec impatience... C'était les quatre semaines de vacances d'été qui commençaient. De plus elle va faire la rencontre d'une personne qui va surement bouleverser sa vie, et ce, de plusieurs manières.
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Il était déjà midi passé lorsque Haru, une jeune fille de 18 ans, arriva à la gare. Aussitôt descendue du train, elle observa les alentours quelques instants à la recherche de Ayumi, sa mère. Elle ne tarda pas à l'apercevoir, et se rendit compte qu'elle était accompagnée de Kazuki, son adorable petit frère de treize ans. Haru se dépêcha de les rejoindre et lorsqu'elle fut dans le champ de vision de sa mère et de son frère, ceux-ci lui firent de grand signes avec un grand sourire peint sur leur visage.
- Bon retour parmi nous ma chérie, lui dit Ayumi. Alors comment vas-tu ? Tes études à Tokyo se passent bien ?
- Tout va très bien, fit Haru avec un léger sourire.
- Tu comptes rester combien de temps ici oneechan* ?
- Pendant toute la durée des vacances.
- Génial !, répondit-il joyeusement
- Je suis vraiment contente d'être de retour chez moi.
- A ce propos..., murmura presque sa mère, visiblement un peu inquiète, il y a quelque chose dont il faudra que je te parle à la maison.
Haru hocha la tête silencieusement, se demandant ce que cela pouvait bien être. Mais elle n'eut pas le temps de se questionner bien longtemps puisque déjà, ils arrivaient au parking et montaient dans la voiture, Ils se dirigèrent alors tranquillement vers leur domicile, se trouvant à une dizaine de minutes à peine de la gare de Aomori.
Quand elle entra dans sa maison, ses bagages dans les mains, toute sa famille était là. Ils s'habitaient tous dans la même ville et quand ils avaient entendu que Haru venait ici pour les vacances après plus de six mois passés sans la voir, ils étaient tous venus pour l'accueillir.
Après avoir salué tout le monde, elle alla dans sa chambre pour pouvoir déposer ses affaires, et retourna après quelques minutes dans le salon. Haru dit alors:
- Au fait je n'ai pas vu grand-père. Il est malade ?
- En quelque sorte..., lui répondit son père.
- Pour tout te dire il est à l'hôpital en ce moment, lui avoua sa grand-mère.
- Comment ?!, fit Haru avec surprise.
- Il est tombé dans les escaliers il y a maintenant cinq jours. Il s'est cassé les deux jambes et le bras gauche, les médecins ont dit qu'il avait eu de la chance de s'en tirer aussi bien.
- Je vois... Dans ce cas je vais lui rendre visite tout de suite.
- Il est à l'hôpital qui se trouve en face de la mer, tu vois où il est ?
- Oui c'est bon, j'y vais, fit Haru en sortant de la maison.
Haru parcourut la ville jusqu'à l'hôpital. Arrivée en face elle allait entrer à l'intérieur mais en voyant la mer, elle ne put s'empêcher d'aller sur la plage et de s'y assoir, pour contempler l'horizon. L'eau était calme, et il n'y avait personne.
Perdue dans ses pensées, elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là. Elle fut ramenée à la réalité par la voix d'une personne se tenant à côté d'elle:
- La mer est vraiment calme aujourd'hui, c'est assez reposant vous ne trouvez pas ?
Elle sursauta avant de tourner la tête vers son interlocuteur.
- Désolé je ne voulais pas vous faire peur, répondit celui-ci, légèrement embarrassé.
- Oh ce n'est rien, lui fit-elle avec un sourire.
- Je m'appelle Shôta Fuyuki, enchanté
- De même. Moi c'est Haru Shiroya... Ah et vous pouvez me tutoyer, je pense que nous avons un peu près le même âge
- Tu peux me tutoyer aussi alors
- Tu viens de l'hôpital ?, questionna Haru, avisant les vêtements que portait le jeune homme.
- Oui, mais je me suis échappé, normalement je n'ai pas le droit de sortir... Donc cela fait de toi ma complice, dit-il en souriant malicieusement.
Haru se rappela alors soudainement pourquoi elle était venue ici et se leva d'un coup.
- J'avais complètement oublié que j'étais venue ici pour rendre visite à ojiisan, il faut que j'y aille.
- Attends je t'accompagne.
- Merci
Shôta se leva alors à son tour et ils partirent en direction de l'hôpital.
Pendant qu'ils marchaient côte à côté, Shôta observa Haru attentivement. Elle était vraiment très belle avec ses longs cheveux brun foncé, s'ondulant à cause de la légère brise qu'il y avait aujourd'hui. Et puis il l'avait remarqué tout à l'heure déjà mais ses yeux étaient incroyablement beaux et d'une couleur non courante car en effet, ils étaient violets. Elle portait une robe bleu pâle, très simple, mais cela lui allait parfaitement bien et mettait en valeur sa fine taille. Elle faisait aussi presque sa taille, non pas qu'elle soit grande, elle était de taille moyenne, c'est lui qui, n'ayant pas pu finir sa croissance, était de petite taille. Son teint clair faisait contraste avec à ses cheveux, la rendant presque un peu trop pâle.
Il arrivèrent alors devant l'entrée de l'hôpital, sortant Shôta de sa contemplation. Quand ils entrèrent à l'intérieur, plusieurs infirmières foncèrent sur les deux jeunes gens pour réprimander Shôta. Au bout d'un quart d'heure, elles s'en allèrent, ayant du travail à faire. Haru, qui pendant ce temps avait demander le numéro de chambre de son grand-père, indiqua le numéro à Shôta qui lui demanda de le suivre.
Quand ils arrivèrent devant la chambre, ils durent se dire au revoir, mais le jeune homme lui avait quand même fait promettre de revenir le voir quand elle pouvait. Il s'ennuyait tout seul ici, avait-il dit, et cela faisait longtemps qu'il n'avait pas parlé avec quelqu'un de son âge.
Haru le regarda s'éloigner dans le couloir et quand il ne fut plus dans son champ de vision, elle se décida enfin à rentrer dans la chambre.
- Bonjour grand-père.
- Oh c'est toi ma petite Haru, répondit son grand-père, je suis content de te voir.
- Tu vas bien ? Tu as l'air assez mal en point quand même, répondit-elle un peu inquiète.
- Oui comme tu peux le voir je ne suis pas au summum de ma forme mais je ne me porte pas trop mal non plus, ne t'en fais pas.
- Si tu le dis...
Il continuèrent de parler pendant un bon moment. Quand Haru repartit de l'hôpital, il était déjà dix-sept heures alors elle rentra directement chez elle.
Ce soir-là, tout le monde était resté manger à la maison pour fêter son retour et quand ils finirent le repas très tard.
Haru était même partie se coucher avant que tout le monde ne soit repartis car elle était trop fatiguée. Elle s'est endormie à peine entrée dans son lit.
***
Cela allait maintenant faire plusieurs jours depuis qu'il avait vu Haru sur cette plage, et elle n'était pas revenue encore le voir. Résultat, Shôta s'ennuyait. En plus il y avait constamment un infirmier qui restait près de lui et il ne pouvait donc pas sortir en cachette de sa chambre.
C'était le début de l'après-midi quand quelqu'un frappa à la porte de sa chambre pour entrer tout de suite après.
- Haru !
- Bonjour, dit-elle avec un sourire.
L'infirmier, lança un regard presque menaçant à Shôta, signifiant que s'il essayait encore de s'enfuir, il ne s'en tirerait pas aussi bien que la dernière fois, avant de sortir de la chambre.
- J'ai apporté des sablés pour mon grand-père mais il n'a pas tout pris, tu en veux ?
- Avec plaisir, répondit-il en souriant.
Pendant qu'ils mangeaient quelques biscuits en silence, Haru, finit par poser une question qui la travaillait depuis hier à Shôta.
- Pourquoi es-tu à l'hôpital ?
- Ah ça... C'est parce que je suis atteint d'un cancer du cœur, ce qui est vraiment très rare et malheureusement incurable. Mais je ne désespère pas ! En plus tu sais les médecins avaient prédit que je ne passerait pas mes dix-sept ans et regarde je suis toujours là et j'en ai déjà dix-neuf.
- Je vois...
- Ne fais pas un tête pareille je vais très bien ne t'en fais pas.
Shôta lui fit un grand sourire. Haru ne put s'empêcher de lui rendre son sourire.
- Tu es plus belle quand tu souris.
Haru se sentit rougir et tourna la tête sur le côté.
Il parlèrent pendant une bonne partie de l'après-midi. Et au moment où Haru allait repartir, Shôta lui lança:
- La prochaine fois que tu viens on ira sur la plage tu verras.
- D'accord, je vais vite revenir alors.
Il se saluèrent et Haru rentra chez elle.
Quand elle retourna le voir cinq jours plus tard, elle avait pris avec elle son appareil photo. Quand elle le montra à Shôta, en lui disant que comme cela, ils pourraient faire une photo souvenir, celui-ci était complètement surexcité. Grâce à un stratagème de Shôta : Haru devait distraire l'infirmier à la porte pour qu'il ait le temps de s'échapper par la fenêtre, ils arrivèrent sans encombre sur la plage.
Ils discutèrent pendant un long moment, assis l'un à côté de l'autre sur le sable chaud. A un moment ils virent quelques personnes passer et ils leur demandèrent donc s'ils voulaient bien les prendre en photo tous les deux. Une des femme du groupe prit l'appareil photo avec un sourire en leur disant de se placer. Il prirent plusieurs photos et ils remercièrent la femme en récupérant l'appareil.
- Je t'en donnerai une, fit Haru.
- D'accord, ça nous fera un bon souvenir tu ne penses pas ?
- Si, répondit-elle en souriant.
Depuis ce jour-là, Haru allait lui rendre visite tous les jours, même si parfois elle ne pouvait pas rester longtemps.
Lorsque Haru s'installa sur le sable, pour regarder les vagues, elle se rappela les mots que Shôta lui avait dit la veille: « Demain retrouve-moi à quatorze heures sur la plage, je vais me faufiler de ma chambre en douce ». Elle rigola en pensant à ce qui l'attendrait lorsqu'il retournerait à l'hôpital.
Quand Shôta, qui avait enfin réussi à sortir, arriva sur la plage, Haru était déjà là, debout, regardant l'océan. Il se plaça à côté d'elle. Il souffla un léger « je suis là » avant de contempler lui aussi l'océan.
Finalement, il finit par prendre la parole :
- Tu sais Haru cela va faire un moment que je voulais te dire...
Elle se tourna vers lui et plongea ses yeux dans les siens, en restant silencieuse.
- En fait, je... je t'aime, dit-il alors que son visage devenait encore plus rouge qu'une pivoine.
Haru lui sourit alors tendrement avoir de lui dire:
- Moi aussi.
Ils restèrent ainsi un moment.
Shôta finit par prendre la main d'Haru dans la sienne et il se baladèrent le long de la plage. Elle était un peu embarrassée, il avait une grande main par rapport à la sienne se disait-elle.
Haru le raccompagna jusque devant l'hôpital et alors qu'elle était sur le point de partir après lui avoir dit au revoir, Shôta la tira vers lui, l'enlaçant, et il l'embrassa.
- A demain alors, lui dit-il en la libérant de son étreinte et en entrant dans le bâtiment.
- A demain, fit doucement Haru, les joues un peu rouges avant de elle aussi faire demi-tour et rentrer chez elle.
Il ne restait maintenant que dix jours avant que ne se terminent les vacances d'été.
***
Il ne restait plus que quelques jours avant que Haru ne reparte pour Tokyo. Elle allait comme à son habitude à l'hôpital pour rendre une rapide visite à son grand-père et pour passer du temps avec Shôta. Son état avait empiré depuis quelques jours et il devait absolument rester dans son lit. Quand Haru rentra dans sa chambre, elle le vit là allongé dans son lit, il était très pâle, voire même livide. Elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète pour lui quand elle le voyait dans cet état. C'était la première fois qu'elle le voyait aussi mal en point et elle n'aimait pas le voir comme ça.
Quand il s'aperçut qu'elle était là, Shôta fit un sourire.
- C'est gentil de venir me voir
- Tu devrais te reposer, tu as l'air d'aller vraiment mal...
- Mais non ne t'en fais pas dans quelques jours je serai sur pied et on retournera sur la plage d'accord
- D'accord...
Haru s'assit sur une chaise se trouvant près de son lit et prit sa main dans les siennes.
- Tu as les mains gelées, s'exclama-t-elle, tu ne vas vraiment pas bien après tout.
Elle retourna à l'hôpital la veille de son départ, afin de revoir Shôta avant de partir. Lorsqu'elle atteignit la chambre de Shôta il y avait plusieurs infirmières que s'activaient et entraient et sortaient de sa chambre. Il y avait aussi un médecin. Quand elle vit ça, elle courut vers sa chambre. Une infirmière l'arrêta et d'un regard désolé lui dit:
- Vous ferriez mieux de sortir mademoiselle, je crains qu'il ne s'en sortira cette fois.
- Laissez-moi le voir !
- Je ne peux pas vous laisser faire ça.
- Je m'en fiche je veux le voir, cria presque Haru.
L'infirmière consentit finalement à la laisser passer. Haru se rua au côté de Shôta et prit sa main.
- Je suis là, dit-elle simplement
Shôta sourit
- Je suis content que tu sois là… Désolé mais il semblerait que je ne vais pas pouvoir retourner avec toi à la plage...
Haru secoua la tête.
- Ne dit pas ça tu vas t'en sortir, les médecins vont te soigner et tu iras mieux dans pas longtemps
- Oui tu as sans doute raison, répondit-il avec un léger sourire, mais dans ce cas ne pleure pas et fais moi plutôt un sourire
Haru pleurait, elle ne s'en était pas rendue compte, mais elle pleurait. Elle esquissa quand même un sourire.
- Je t'aime, lui souffla Shôta.
- Moi aussi, dit-elle en sanglotant, moi aussi...
Peu de temps après, les infirmières sortirent Haru de la chambre. C'était fini, les médecins n'auraient rien pu faire même s'ils le voulaient. Haru pleura, pleura, pleura... Elle pleura toutes les larmes de son corps et ne dormit presque pas de la nuit.
Le lendemain elle était repartie à Tokyo. Elle aurait voulu être présente pour son enterrement, mais elle devait reprendre les cours et de plus tout le monde avait dit que cela aurait été une mauvaise idée et qu'elle en aurait seulement souffert.
Aujourd'hui encore, quand Haru regarde la fameuse photo qu'ils avaient pris ensemble, elle repense à cet été, cela va faire plusieurs mois depuis que cela c'est produit et pourtant elle s'en souvient comme si c'était hier.
Elle sait parfaitement qu'elle ne l'oubliera jamais.
-FIN-
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Alors vous en avez pensé quoi ? Moi perso' je l'aime moyen =/ Y pas vraiment de chute du coup c'est un peu nul.
Si vous avez aimez (je dis bien si ._.') dites-le moi j'essayerai d'en réécrire ^^ ou alors je verrais si je peux pas poster mes rédactions/écritures d'invention xD
Je vous préviens par contre des fois je fais des trucs très très nuls xP
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